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Sœur Colette : « J’ai eu le sentiment d’être aimée inconditionnellement telle que j’étais »

Sœur Colette arrive à l’abbaye Notre-Dame de Brialmont en 1970, neuf ans après la création de la communauté. Quand on lui demande pourquoi elle a choisi Brialmont comme lieu de vie, Sœur Colette évoque sa rencontre avec Dieu. « Ce n’est pas d’abord un choix personnel, mais d’abord et avant tout un choix de Dieu. Il s’est manifesté doucement, patiemment… Parce qu’il faut dire que j’étais tout de même un peu rétive. Dieu a pris le temps, il est venu me rejoindre, au lieu, au moment où mon cœur l’attendait le moins sans doute ; et je peux vous dire que ce lieu, ce moment, je ne l’oublie pas. J’ai eu le sentiment de me sentir aimée inconditionnellement telle que j’étais à ce moment-là, c’est-à-dire un peu dans la gadoue. Cet amour inconditionnel m’a vraiment séduite, affirme-t-elle. Et ce n’était là que le début de mon chemin vers Brialmont. » C’est lors d’une retraite organisée sur le site tilffois avec le mouvement de jeunesse dont elle faisait partie que Sœur Colette a su : « c’était ici et pas ailleurs. C’était comme une rencontre amoureuse, avec Dieu d’abord, avec le lieu ensuite. Un amour, ça se tisse, puis ça devient une évidence. » Elle rappelle l’importance du choix du lieu de vie dans les communautés monastiques. « La stabilité dans le lieu, dans la communauté est importante pour nous ; quand on y entre, on sait que, normalement, on y terminera ses jours. Il y a quelque chose de fort qui se tisse entre le lieu, la communauté et soi-même. »

C’est lors d’une retraite organisée sur le site tilffois avec le mouvement de jeunesse dont elle faisait partie que Sœur Colette a su : « c’était ici et pas ailleurs. C’était comme une rencontre amoureuse, avec Dieu d’abord, avec le lieu ensuite. Un amour, ça se tisse, puis ça devient une évidence. » Elle rappelle l’importance du choix du lieu de vie dans les communautés monastiques. « Quand on choisit le lieu, on vit avec et on effectue un vœu de stabilité, en réalité. Quand on entre ici, on sait qu’on y terminera ses jours. Il y a quelque chose qui se tisse entre le lieu, la communauté et soi-même. »

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