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Le Slow Reading Club débarque à Esneux

Avant d’écrire et me m’éprendre pour l’actualité régionale, je suis d’abord une passionnée de lecture. C’est donc tout naturellement que j’ai répondu avec enthousiasme à l’annonce d’Eloïse Steyaert, bibliothérapeute, coach littéraire, créatrice du Mot qui Délivre et du Slow Reading Club de Liège, quand elle a indiqué qu’elle recherchait des ambassadeur.rices  pour créer des antennes locales du club de lecture liégeois. Reportée à cause du Covid-19, la première rencontre esneutoise aura lieu ce jeudi 8 juillet à l’abbaye Notre-Dame de Brialmont. J’ai réalisé une petite interview avec Eloïse qui vous raconte comment est né son Slow Reading Club.

Le Slow Reading Club, c’est quoi exactement ?

C’est un club de lecture itinérant qui prône la lecture lente et consciente. Au départ, le club est né à Liège où je proposais de nous rassembler et lire dans des endroits différents. Chacun et chacune vient avec son propre livre. Pendant une heure, nous éteignons les téléphones et nous en profitons pour ouvrir ce livre qui trainait chez nous et que nous n’avions pas encore pris le temps de commencer. Après la lecture, nous échangeons et discutons ensemble.

Pourquoi as-tu eu envie de de créer ce club ?

Il est venu d’une idée simple. Il y a quelques années, j’ai fait un burn out parce que j’étais épuisée et tout tournait trop vite autour de moi, j’avais trop de choses à faire tout le temps. Quand je me suis posée en me demandant ce dont j’avais besoin, j’ai compris que j’avais besoin de temps pour moi, pour être toute seule, faire des choses que j’aimais moi en tant que femme. Mon besoin et mes passions sont très simples : lire et voyager à travers les livres. Je me suis dit que si ça me plaisait à moi et que mes besoins étaient aussi simples, c’était peut-être le cas d’autres personnes aussi. J’ai donc lancé l’invitation à se retrouver pour prendre le temps de lire en silence afin de voir si ça parlait à d’autres personnes et je me suis vite rendu compte que c’était le cas !

Le Slow Reading Club de Liège vient de fêter ses 3 ans. Comment a-t-il évolué ?

A ma plus grande surprise, il a évolué très vite ! Nous avons d’abord fait une première rencontre, puis une deuxième dans un petit endroit où nous étions 10-15. Puis ça a vite fait le tour de la ville et les gens ont répondu tellement favorablement qu’on est montés jusqu’à 40 personnes en plein air ! En septembre, la demande était telle que j’ai proposé de se retrouver deux fois par mois au lieu d’une. Il a aussi évolué dans le sens où une petite communauté s’est rapidement créée et les gens viennent aussi pour se retrouver entre eux. Je propose également désormais un petit

moment de méditation en pleine conscience de quelques minutes en début de rencontre. Je l’avais d’abord proposé une fois comme ça et les membres me l’ont redemandé. J’ai écouté leur besoin et ce moment de concentration sur soi et ce que l’on ressent fait maintenant partie du protocole. La dernière évolution, elle est géographique. Avec la couverture médiatique locale, régionale, puis nationale, d’autres villes ont eu envie d’organiser aussi ces rencontres.

C’est comme ça qu’est née l’idée de faire appel à des ambassadrices ?

Ce n’était pas du tout dans mes plans au départ, mais la demande venait de plein d’endroits différents. Pour préserver mes valeurs slow, je ne peux pas aller dans toutes les villes de Belgique, donc j’ai choisi de faire confiance à d’autres personnes passionnées et généreuses pour pouvoir répondre à cette demande. Il y a un réel besoin de se retrouver avec nous-même, de lire, de culture. Je trouve important de pouvoir y répondre. Faire confiance à d’autres personnes qui portent ces valeurs-là, ça demande du lâcher prise : le Slow Reading Club, c’est mon bébé, c’est ce qui a changé ma vie depuis trois ans. Il y a une réputation et une qualité qui se sont construites et je souhaite que les ambassadeurs poursuivent dans ce sens-là. Je suis d’ailleurs ravie de voir que malgré la pandémie et le confinement, les premières ambassadrices sont toujours ultra motivées, voire plus qu’avant, de porter notre passion dans leur propre région, ça me fait très plaisir.

Pourrais-tu donner aux lecteurs trois bonnes raisons de venir découvrir le Slow Reading Club d’Esneux ?

Esneux, c’est chouette car c’est près de Liège et en même temps excentré, donc il y a un accès aisé pour ceux qui se déplacent en voiture. Ça permet aussi de (re)découvrir sa région, sa commune, en lisant dans de très jolis endroits du patrimoine et de la culture. Et puis, tu es une super ambassadrice qui porte le projet avec beaucoup de passion, évidemment ! (rires)

Rendez-vous le jeudi 8 juillet à Brialmont !

🔸18h : accueil des participants en mode slow
🔸 18h30 : mot de bienvenue et présentation du Slow Reading Club et de sa nouvelle ambassadrice, Elodie Christophe. Présentation du Conseil Consultatif pour la Promotion de la Lecture d’Esneux qui offre aux lecteurs ce premier Slow Reading Club à Esneux. Mot de bienvenue par Sœur Colette qui évoquera l’importance de la lecture à l’abbaye et vous parlera de leur librairie.
🔸 19h-20h : lecture silencieuse
🔸 20h-20h30 : échange et discussion autour des livres

-> Toutes les infos sur l’événement Facebook 

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2 commentaires

  • virginie gofflot

    Bonjour
    Je suis journaliste pour le Vlan Ourthe-Amblève. J’habite Esneux. Je souhaite proposer au Vlan un article sur le slow reading à Esneux. Pourriez-vous m’indiquer des dates de rencontres fin du mois d’août et en septembre?
    Virginie Gofflot
    0486/850075

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