« J’ai toujours été ronde et, à une époque, je ne savais pas comment m’habiller, comment me mettre en valeur. Je ne m’acceptais pas« , se confie d’emblée Anastasia (« Anna ») Wanet, créatrice du concept Aglaïa. « Quand ce projet s’est développé dans ma tête, il m’a beaucoup aidé moi-même. Et j’ai vu qu’il y avait vraiment quelque chose à faire pour la sphère grande taille qui est encore énormément mise de côté par la société. »
C’est ainsi qu’est née la marque Aglaïa, qui propose des habits de la taille 42 à 56+. « Aglaïa, c’est une boutique moins traditionnelle dans laquelle on retrouve des pièces très féminines, loin des vêtements larges et des codes qui imposent de cacher les corps ronds. Les vêtements que je propose (robes, t-shirts, pantalons, jupes, combis…) mettent les courbes en valeur et nous aident à nous sentir glamour et sexy. J’aime beaucoup l’idée d’avoir des vêtements qui s’adaptent au corps et que ce ne soit pas la cliente qui doive s’ajuster au vêtement. Chez moi, on ose être soi-même.«
Pour être bien dans son corps, Anastasia a aussi souhaité offrir à ceux qui le souhaitent l’opportunité de se rencontrer et de suivre des ateliers orientés « body positive« . « Ces ateliers permettent d’aider à s’accepter, à améliorer la confiance en soi. Tout le monde a des complexes, qu’on soit rond ou pas. » Les dates n’ont pas encore été fixées, mais les premières rencontres devraient être déjà organisées au mois d’août. Les infos sont à suivre sur la page Facebook d’Aglaïa.
Après un passage par le commerce partagé Léopold à Liège cet hiver, Aglaïa restera tout l’été entre les murs d’Eden Boutique. « Je tenais vraiment à remercier Gaëlle Turc et Pascale Borguet de m’avoir accueillie, elles me donnent une belle opportunité de rencontrer de nouvelles clientes. Gaëlle m’a aussi énormément soutenue et encouragée. Si j’en suis ici aujourd’hui, c’est aussi grâce à ma famille et mes amis qui m’ont permis de réaliser ce projet. Je n’oublie pas mes merveilleux modèles et mes clientes qui contribuent avec moi à changer l’image de la femme ronde aux yeux de notre société.«