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Une seconde vie aux vêtements pour bébés à l’Eden Boutique

Lorsque j’ai poussé la porte de l’Eden Boutique, avenue de la Station à Esneux, Gaëlle Turc m’a tout de suite souri. « Bonjour, je peux vous demander de mettre un peu de gel désinfectant ? » Mesures « corona » obligent, elle est postée dans une cage de plexiglas. Déjà pourtant, on entend la chaleur et l’enthousiasme dans sa voix. Le magasin est étroit et tout en longueur, mon regard se promène de droite à gauche, curieux de découvrir ce nouvel endroit coloré et déjà très bien achalandé quelques jours à peine après son ouverture. Quelques bijoux reposent dans une vitrine sur la gauche. Le rose et la tulle d’une jupe princesse frappent mon œil sur la droite. Au fond, on aperçoit un côté réservé aux garçons et plusieurs articles dédiés à la femme enceinte.

Dans son Eden Boutique, le « seconde main » domine, mais pas seulement pour les vêtements de 0 à 14 ans proposés : le concept de récup’ est exploité de A à Z dans l’aménagement du magasin. « J’ai fait les travaux moi-même, annonce d’emblée la gestionnaire. Lorsque j’ai pris contact avec la propriétaire du bâtiment, qui avait envie d’ouvrir quelque chose au rez-de-chaussée, je n’avais plus rien à perdre. J’avais plaqué mon dernier emploi sur un coup de tête et je me suis dit que c’était le moment où jamais pour lancer le projet que j’avais en tête depuis des années. » Cheffe de gare à Bruxelles, puis employée dans un aéroport, si elle est Esneutoise de souche, Gaëlle Turc s’était expatriée dans la région namuroise. Ses précédents emplois étaient bien différents des études qu’elle avait entamées (dans le social, avant de passer un bachelier en marketing en cours du soir) et plus du tout en phase avec la vie de famille qu’elle souhaitait mener.

« Je suis tombée amoureuse des vêtements pour bébés »

L’Eden Boutique allie deux univers chers à Gaëlle : l’écologie et l’enfance. « J’ai toujours voulu proposer de la vente de seconde main, c’est un peu ma participation vers une démarche plus éco-responsable pour la société. A la base, c’était au niveau des vêtements adultes à Namur, puis je suis tombée enceinte. Et amoureuse des vêtements pour bébés en même temps. Mes enfants grandissent… Et j’avais envie de garder un pied dans cet univers. » Son idée de dépôt/vente dans ce secteur a également tout son sens puisque les vêtements pour enfants et de grossesse représentent souvent un coût important alors qu’ils ne sont finalement portés que quelques mois, voire quelques semaines. « Ou pas du tout si un enfant naît déjà grand ! J’ai envie de dépoussiérer le « seconde main ». Même si le concept est revenu un peu à la mode depuis dix ans et plus récemment avec l’application Vinted, ça a encore parfois une connotation négative dans le domaine des vêtements où les gens n’osent pas dire qu’ils ont acheté ce qu’ils portent d’occasion. Pourtant, toutes les pièces que je vends ici sont en parfait état ! »

Concrètement, comment ça marche ?

Pour le dépôt
Gaëlle réceptionne les vêtements en fonction des saisons printemps/été et automne/hiver. Ceux-ci doivent être dans un état impeccable (pas de trou, ni de tâche). Seuls les sous-vêtements ne sont pas acceptés. A partir d’une liste de prix, elle fixera la part qui vous reviendra pour chaque vêtement une fois celui-ci acheté par un autre client.

Pour l’achat
L’Eden Boutique tient à proposer des prix accessibles à tous, « la plupart des pièces coûtent 3-4€ ». Gaëlle souhaite aussi laisser une place aux artisans locaux : outre les serre-têtes qu’elle fabrique elle-même, vous pourrez notamment retrouver des bracelets en perles ou encore les baumes d’Océ.

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